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Rouler en hiver en toute sécurité

Avec l’hiver, les sorties en vélo se font plus rares. Toutefois, il est possible de continuer à rouler et de profiter des plaisirs du vélo en  étant équipé de manière adéquate, en suivant des conseils de base et en faisant preuve de bon sens et de prudence.

Restez au chaud et au sec dans vos vêtements

Vêtu  d’un manteau d’hiver, protégé par des gants et un bonnet, on ressent différemment le froid que l’on soit à pied ou en vélo. Même si le vent
est glacial, on se réchauffe par l’effort  physique et surtout, on va plus vite, donc on est  moins longtemps exposé au froid. Toutefois, par grands
froids, il est indispensable de protéger les parties de son corps les plus vulnérables comme la tête et les mains. Et pour ce faire, toutes les
équipements ne se valent pas !

La tête comme les mains doivent être l’objet d’attentions particulières. Il est indispensable d’investir dans un bonnet sous-casque et une paire de gants spécialement adaptés au cyclisme en hivers !
D’une manière générale, privilégiez les vêtements respirants qui ont une grande capacité de séchage et d’aération tout en maintenant un haut niveau d’isolation thermique et d’étanchéité. Privilégiez aussi les sous-couches, comme au ski, il existe pour le vélo de nombreux t-shirt à manches longes et sous pulls légers mais spécialement conçus pour le sport en zones froides qui vous permettront de multiplier les couches sans vous sentir engoncé dans votre tenue et qui vous permettront tout de même d’évacuer la transpiration.
Enfin, pensez à protéger vos yeux du vent et du froid avec une paire de lunette à lentille photocromatique qui se teinte en fonction de la luminosité, ou à lentille orange qui a un effet stimulant et améliorant au niveau du contraste.

Protégez-vous des éclaboussures et de l’humidité

En hiver, les routes sont plus souvent mouillées ce qui augmente le risque d’exposition à des éclaboussures. Pensez  donc à munir votre vélo de garde-boue et de pare-manteaux (pare jupes) pour protéger vos  vêtements et vos chaussures. Il existe aussi  des vêtements pluie vélo spécialement conçus pour rouler en temps de pluie à vélo (ex ; ponchos imperméables, pantalons de pluie et  sur-chaussures…).

Pour les détenteurs de kit d’électrification, vous pouvez également investir ou bricoler une petite house de protection pour vos batteries et écrans.

Adoptez une conduite prudente et soyez visible !

Les conditions météorologiques (pluie, neige, verglas, brouillard,…) peuvent affecter le revêtement urbain en le rendant plus glissant d’où l’importance d’adapter sa conduite.

  • Anticipez toute manœuvre d’urgence.
  • En cas de neige, essayez de rouler plus lentement.
  • Privilégiez le freinage arrière qui est plus sécurisé.
  • Rouler sur les endroits dégagés de la route car les pistes cyclables et le côté droit de la route sont souvent encombrés de neige ou de feuilles mortes. Privilégiez une conduite au milieu de la chaussée .Vous pouvez aussi utiliser un « écarteur de danger ». Il maintiendra les automobilistes à bonne distance lors des dépassements.

Enfin faites vous voir. L’hiver il fait sombre et en dehors des zones urbaines qui sont éclairées, les automobilistes ont tendance à rouler vite et oublient qu’ils peuvent croiser des cyclistes.

Il existe de nombreuses façons d’augmenter sa visibilité comme :

  • La dynamo
  • Feu blanc à l’avant et feu rouge à l’arrière
  •  lampe rechargeable par port USB
  • Les brassards, gilets, bandes jaunes réfléchissants, parfois équipés d’ampoules clignotantes..
  • Ne pas hésiter à klaxonner aussi dans les zones sombres

Faites vérifier votre matériel pour rouler en sécurité

Au niveau de l’entretien, pensez  à faire une révision complète afin de contrôler la chaine et la pression des pneus.  Pour rouler sur de la neige baissez la pression afin d’augmenter la surface de contact (sans descendre en dessous du minima préconisé par le constructeur et indiqué sur le flanc du pneu.). Vous pouvez également vous équipez de pneus cloutés. Ils sont bruyants sur chaussée sèche et reste onéreux mais offrent une adhérence bien supérieure sur la glace et la neige.

Au niveau de la chaîne, une bonne lubrification de celle-ci permettra de la protéger contre le sel de déneigement et du froid. N’hésitez pas non plus à recouvrir votre vélo lorsque vous ne l’utilisez pas. Par très grand froid, les moyeux, le pédalier et le jeu de direction peuvent s’endommager et le système de freinage peut geler donc avant chaque utilisation, inspectez votre vélo par de petits test de freinage…

Gardez, à portée de main du liquide pour dégivrer les serrures, au cas où votre cadenas ou antivol vélo gèlerait. Bien lubrifier ce dernier permettra, aussi, d’éviter les mauvaises surprises.

Rechargez régulièrement vos batteries vae

On ne cesse de le répéter- en même temps c’est important- mais lorsque vous ne sortez pas pendant une longue période, il ne faut pas pour autant mettre sa batterie en hibernation !

L’hiver rime souvent avec une baisse de la fréquence des sorties, le froid et l’humidité ayant raison des meilleurs volontés.

Toutefois, même si vous n’utilisez pas votre vélo à assistance électrique, il est impératif de recharger régulièrement votre batterie c’est-à-dire, au moins une fois par mois mais si le niveau de charge indiqué est suffisant.

En effet après un certain temps, toute  batterie se décharge automatiquement. Si cette batterie se décharge trop, elle peut être endommagée de manière irréversible.
De plus, en cas de température très basse ou négative l’autonomie de la batterie diminue.

Idéalement, après chaque utilisation maintenez la batterie dans un endroit tempéré et aéré.

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Comment prendre soin de sa chaîne de vélo ?

Effectuer un nettoyage dans les règles

Placer son vélo sur un pied d’atelier

Pour faciliter l’ensemble des manipulation, surélever votre vélo au moyen d’un pied d’atelier peut s’avérer indispensable. Utilisez pour le nettoyage le coupe grand plateau-petit pignon et, si votre vélo est en freinage disque, protégez votre disque de frein des éventuelles éclaboussures.

Première étape : dégraisser

Appliquez le dégraissant en petites quantités, en le répartissant sur toute la longueur de la chaîne (pour cela vous pouvez faire tourner la transmission).

Deuxième étape : séchez

Séchez scrupuleusement le dégraissant que vous venez d’appliquer. Munissez-vous d’un chiffon et séchez la chaîne sur toute sa longueur jusqu’à ce que vous n’ayez plus aucune trace et qu’elle ait retrouvé sa couleur d’origine

Troisième étape : nettoyez la cassette

Appliquez votre dégraissant sur la cassette et frottez là en totalité (entre les pignons également) avec une brosse. Il existe des modèles de brosses spécialement adaptées pour l’opération, mais une brosse à dents fera également parfaitement l’affaire.

Dernière étape : lubrifiez votre chaîne

Etablissez un point de repère puis, déposez une goutte de lubrifiant sur chacun des maillons de la chaîne. Ramassez ensuite l’excès de produit à l’aide d’un chiffon.

Quand changer ma chaîne ?

Plusieurs signes d’usure peuvent vous orienter vers une possible nécessité de remplacer votre chaîne :

  • Les vitesses passent mal (cela peut aussi être un réglage de câble à faire)
  • La chaîne saute, sans avoir actionné ni les leviers de vitesse ni les plateaux

Vous pouvez également réaliser des « test » maison, avec ou sans outil spécifique :

  • Sans outil : Mettez-la sur le plus grand plateau. À l’endroit où elle est complètement en contact avec le plateau, tirez là vers vous… Si elle se décolle complètement du plateau, c’est qu’il faut la remplacer.
  • Avec un témoin d’usure de chaîne :   S’il s’enfonce entre les pignons, vous devez remplacer votre chaîne. Dans le cas contraire, vous pouvez encore attendre.

Les bonnes pratiques pour prévenir l’usure de la chaîne

  • Le meilleur traitement que vous pouvez infliger à votre chaîne pour la préserver : la délicatesse ! Si vous êtes délicat dans le passage de vos vitesses et que vous apprenez à bien régler votre transmission, alors vous pourrez protéger votre chaîne plus durablement.
  • Evitez au maximum de croiser la chaîne (si vous utilisez le plus petit pignon en binôme avec le plus petit plateau)
  • Sélectionnez du matériel de qualité.
  • Entretenez la régulièrement en utilisant les étapes décrites plus haut.
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Pourquoi et comment bien choisir ses pneus ?

Unique point de contact entre votre vélo et le sol, le pneu est le vecteur de tous vos efforts et le garant de votre performance ! Que vous rouliez avec un vélo musculaire ou un kit V.A.E, le choix du pneu va être déterminant pour votre confort, votre sécurité, votre vitesse, la durabilité de votre équipement … beaucoup de pression sur les épaules de cet équipement essentiel !

Pourquoi faire attention au pneu quand on a un kit V.A.E ?

Prendre en compte le poids : Un vélo équipé d’un kit sera un petit peu plus lourd qu’un vélo musculaire classique, il faut donc prendre en compte cette information dans le choix de son pneu, car elle va avoir un impact à plusieurs niveaux : le choix de la pression adaptée évidemment, mais aussi la durabilité du pneu car étant soumis à de plus fortes charges, il risque de s’user plus rapidement.

S’interroger sur le style de conduite : Forcément, avec l’assistance électrique on a tendance à rouler plus vite, ce qui a une incidence sur le freinage ! Les pneus seront davantage sollicités, et en addition avec le facteur poids votre distance de freinage risque de s’allonger.

Pour quel usage ? Le kit V.A.E vous permet d’aller plus loin, cela veut probablement dire que vous êtes motivés par les grandes balades, et donc que vous aurez peut-être de longues distances à parcourir. Pas facile dans ces conditions de rentrer chez soi en cas de crevaison si l’on a laissé son matériel de réparation à l’atelier… Il vaut peut-être mieux réfléchir à cela et sélectionner en amont des pneus avec une meilleure durabilité dans le temps.

Économiser la batterie : Incroyable mais vrai, choisir des pneus adaptés à sa pratique et à son environnement permet souvent une sollicitation moins importante de la batterie.

Supporter le poids du vélo et de son cycliste : prendre garde à la pression

En premier lieu, le pneu de votre vélo va être soumis à d’importantes charges, puisqu’il supporte le poids de votre vélo, le vôtre, ainsi que celui de tous les éventuels équipements additionnels (sacoches, porte-bagage, etc). Il est important, pour votre sécurité, mais aussi pour optimiser vs performances, de gonfler vos pneus à la bonne pression !

Pour trouver la pression adaptée, référez vous aux informations inscrites sur le flanc du pneu.

Traduire l’énergie : l’importance de la composition

Le pneu va également être l’interface de traduction entre l’énergie que vous fournissez et l’environnement. Ce rapport va être mesuré sous forme de « rendement » qui se calcule de la manière suivante : (énergie restituée) / (énergie fournie) = (rendement). Ce rendement est directement influencé par les éléments qui composent le pneu :

  • Le type de gomme : Une gomme dure favorise le rendement. La valeur TPI vous renseignera sur la rigidité du pneu et sa résistance. Plus elle est haute, plus le pneu est dense, donc rigide et résistant.
  • Le type de bande de roulement : plus les crampons vont être marqués plus la résistance au  roulement va être importante, et il faudra donc fournir plus d’efforts
  • La dimension du pneu : Globalement plus le pneu est large, plus on perdra en rendement.
  • La chambre à air : est à choisir légère pour gagner en confort et améliorer le rendement cependant il peut également être intéressant de choisir un modèle anti crevaison qui possède souvent des chambres à air renforcées, mais offre d’autres avantages.

Capacité de freinage : attention à l’adhérence

Ici encore la bande de roulement a son importance en tant que partie externe du pneu directement en contact avec les sols. Il existe différents types de bandes de roulement, en fonction des différents « motifs » du pneu. Par exemple, la gamme « slick » correspond en règle générale à un pneu lisse, la gamme « semi-slick » a un motif plus dessiné. Ces deux gammes offrent des performances  adéquates  pour le vélo de ville ou de route. Vous trouverez d’autres gammes avec des crampons plus prononcés qui sont plus adaptés à la pratique du VTT ou du Gravel.

De manière schématique, l’adhérence du pneu va être déterminée par les mêmes éléments que le rendement (la composition des gommes, les sculptures et la pression du pneu, etc).

Un peu d’aide peut-être ?

VTT / Montagne / terrains accidentés

Si vous êtes amateur de VTT, ce qui va sans doute vous intéresser c’est de mettre l’accent sur l’adhérence et le confort ! Choisir des pneus VTT c’est choisir des gommes de haute qualité et favoriser des pneus tubeless qui permettent d’absorber les chocs et de réduire les vibrations. Pour éviter les crevaisons, vous pouvez également utiliser un liquide préventif (dans certains types de chambre à air).

Vélo de route / Vélo de ville

Si vous êtes plutôt amateur de vélo de route, vous allez sans doute vous intéresser au rendement. Optez alors pour une gomme dure, une section étroite et une pression élevée. Les pneus route bénéficient ainsi d’une faible résistance au roulement et d’une bonne adhérence sur l’asphalte. Il se peut, dans la pratique du cyclotourisme ou du vélo de ville, que vous souhaitiez un compromis entre rendement et confort. Dans ce cas il faudra partir sur des pneus dits « polyvalents ».

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Freinage disque VS freinage patin : le match ultime

Si il y a bien une tendance que l’on observe ces derniers temps, c’est la prise de pouvoir du système de freinage à disques, qui sont en passe de supplanter l’installation de patins. Cette tendance se remarque particulièrement dans le comportement des constructeurs qui, de plus en plus, ne jurent que par les disques sur leurs nouveaux modèles de vélos.

Afin de mieux comprendre les différences principales entre ces deux types de freinages, nous avons essayé de les opposer dans un match ultime pour vous permettre de choisir vous même votre champion!

La question du poids

Avantage : Patins

La différence de poids entre un vélo équipé d’un freinage disque et un vélo équipé d’un freinage patin se situe autour des 400 à 500 grammes.

Dans le cas d’un ensemble de freinage disque, les leviers, les étriers de frein, le liquide et les disques pèsent plus qu’un frein sur jante et vous risquez également de vous retrouver avec des axes traversants et des moyeux plus lourds. Les roues, elles, sont souvent constituées d’un nombre plus élevé de rayons, MAIS en contrepartie, les jantes sont souvent plus légères car la piste de freinage en est absente. 

Quid de l’aérodynamisme ?

Avantage : Incertain

La question a longtemps fait débat, chaque constructeur soutenant une réponse différente. Pour autant, on constate une tendance des constructeurs à équiper plutôt leurs vélos de route « aérodynamiques » de freins à disques depuis quelques années. Mais cela est peut-être dû à d’autres avantages du freinage disque et à la tendance actuelle qu’à une question d’aérodynamisme exclusivement. 

Quelle est l’option la plus efficace ?

Avantage : Disques

Sur le papier, le freinage disque à tout pour plaire. Il est plus puissant que le freinage patin et automatiquement plus progressif. Leur efficacité ne diminue pas quelles que soient les conditions, ce qui est un gage de fiabilité et de confiance lorsque l’on est amené à rouler sous la pluie ! Le freinage patin, en revanche, nécessite de nombreuses heures de route avant de parvenir à le maîtriser en toutes circonstances !
De ce fait, le freinage disque conviendra parfaitement à n’importe quel profil, même débutant.

Quelle est l’option la plus facile d’entretien ?

Avantage : Patins

Alors là, pas de doute, l’avantage va clairement au freinage patin ! Un étrier à plaquette est plus difficile à centrer et l’entretien du système est plus fastidieux – il faut souvent tout démonter et remonter complètement – et nécessite souvent de faire appel à un professionnel. L’entretien d’un système de freinage patin, par contre, est à la portée de tous ! 

Flexibilité sur le changement de pneus

Avantage : Disques

Si vous souhaitez garder le même réglage de freins sur jante, il sera difficile pour vous de faire évoluer le diamètre de vos pneus et donc, proportionnellement de vos jantes.

Pour autant, avec un freinage disque, vous pourrez varier les sections de pneus à l’envie tant que les axes sont de même dimension et que les haubans et la fourche l’accepte. 

Usure des roues

Avantage : Disques

Le freinage sur jante venant creuser, au fur et à mesure du temps, la bande de freinage, il est normal que les jantes s’usent lentement, mais sûrement et qu’elles se fragilisent. Finalement, c’est la roue complète en fin de vie qui doit être changée, alors que dans le cadre d’un freinage disque, ce sont seulement les disques qui s’usent et qu’il faut remplacer. C’est un gain financier sur le long terme ! 

Distinction entre roue alu et roue carbone

Avantage : Disques

Il arrive que certains cyclistes possèdent deux paires de roues : une en alu pour les entrainements et les sorties de loisir et une en carbone pour les compétitions ou les challenges.
Dans le cas d’un freinage patin, il faut changer les patins lorsque vous changer la roue car la surface de freinage évolue entre les deux matériaux différents. En revache, un système de freins à disque vous permet de ne rien changer d’autre que votre roue !  

Conclusion

Chaque solution comporte des avantages et des inconvénients. Il semble cependant que l’industrie se dirige de plus en plus vers la disparition du freinage patin, certainement en raison d’une plus grande “maniabilité” du freinage disque, qui permet concrètement de vendre le vélo ainsi équipé à n’importe qui, et d’une plus grande adaptabilité de celui-ci à différentes combinaisons. Cependant, si vous êtes actuellement équipé d’un système de freinage patin, sachez qu’il va vous falloir remplacer tout votre matériel (essentiellement vos roues mais peut-être aussi votre stock de cassettes…) ce qui représente un budget considérable.

Au final, vous avez probablement déjà entendu des vétérans du vélo vous dire cela, mais le secret pour performer avec votre cycle reste probablement de freiner le moins possible !

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Tout savoir du moteur pédalier ANNAD

Vous avez décidé de sauter le pas et de faire électrifier votre vélo, et vous êtes intéressé par un moteur pédalier ?

Pourtant, vous hésitez encore car certaines de vos questions restent sans réponses. Comment savoir si mon vélo est compatible ? Quels sont les avantages par rapport à un kit d’électrification sur roue ? Est-ce que je vais pouvoir rouler sans assistance comme mon voisin avec son moteur moyeu ANNAD ?

Comme toujours, ANNAD est là pour vous guider et vous aider dans votre choix ! Lisez-nous, on vous explique tout !

Comment puis-je vérifier la compatibilité de mon vélo ?

Vérifier le diamètre intérieur de ma boite de pédalier

Le moteur pédalier ANNAD est conçu pour s’intégrer à des boîtes pédalier dont le diamètre est compris entre 33,5 et 35 mm d’épaisseur.

Vérifier la largeur de mon cadre

La largeur du boitier de pédalier doit être comprise entre 68mm et 73mm.

Vérifier l’épaisseur de la paroi

La paroi doit impérativement être inférieure à 8 mm d’épaisseur !

Il se peut que votre vélo soit équipé d’une gaine de fixation des câbles qui fausse la mesure. Cette gaine peut être dévissée et les câbles déroutés ailleurs.

Effectuez donc votre mesure sans prendre en compte la gaine.

L’espace entre le moteur et le carter de l’essieu ne peut atteindre que 8mm, il est très important de bien vérifier cette dimension. En général, sur les cadres alu er acier la partie correspondante du cadre sera de la bonne dimension.

Mais elle risque d’être plus épaisse sur les cadres carbone!

Si cette dimension n’est pas respectée, le montage sera strictement impossible !

Pourquoi choisir un moteur pédalier ?

Les avantages et performances du moteur pédalier

Montage sur vélo Nakamura d’un kit moteur central

Le principal avantage du moteur central réside dans son placement qui vous assure un centre de gravité plus bas et une meilleure stabilité. Les moteurs pédaliers sont en règle générale plus puissants que les moteurs sur roue. Le recours à un moteur pédalier est recommandé pour les cyclistes ambitionnant de réaliser des parcours impliquant de très forts dénivelés ou pour tous ceux qui recherchent des sensations fortes !

En effet, ils sont compatible avec la plupart de vélos du commerce et surtout, ils vous permettront d’équiper votre vélo à axes traversants, ce qui est impossible avec un moteur moyeu.

Pour savoir comment déterminer la nature de vos axes, consultez cet article.

Le moteur pédalier ANNAD ajuste, grâce à son capteur de couple intégré, la puissance délivrée en fonction de la force mise dans votre pédalage. L’assistance électrique délivrée est donc souple et confortable, adaptée à vos besoins et à votre pratique. Il est également équipé d’un capteur de vitesse à placer sur l’un des bras arrières, permettant de mesurer la vitesse au moyen d’un petit aimant à fixer sur votre roue.

Découvrez les caractéristiques techniques du moteur pédalier en lisant le descriptif du kit

De quoi se compose un kit vae moteur central ?

Un batterie haute autonomie, pour accompagner la puissance du moteur

Pour ce kit, nous recommandons le choix d’une batterie trapèze, dont la puissance et l’autonomie ne limiteront pas les performances de votre moteur. Tout comme les batteries TESLA et OEM, le design de ces batteries permet une intégration élégante à votre vélo, mais leurs caractéristiques techniques seront plus adaptées à ce type de moteur.

La batterie trapèze 504 Wh vous promet une autonomie moyenne de 80 à 100km tandis que la batterie trapèze 720Wh vous alimentera sur 130 à 150km environ.

Un écran LCD nouvelle génération

Nous vous proposons un écran LCD nouvelle génération vous permettant de nombreuses options d’affichage et de contrôle ( contrôle des 5 niveaux d’assistance, énergie de la batterie, mesure de la vitesse, enregistrement du kilométrage, etc). Contrôlez facilement l’affichage et les niveaux d’assistance depuis son bouton déporté, simple d’utilisation et discret sur votre cintre. Accéder à la notice d’utilisation de l’écran

Peut-on rouler sans assistance avec un moteur pédalier ?

Oui, et non.

Evidement, rien ne vous empêche de couper votre assistance et de rouler sans pour économiser la batterie. Mais cela ne sera pas aussi naturel qu’avec un kit d’électrification ANNAD sur roue, qui bénéficie de notre système d’embrayage breveté.

Dans le cas d’un moteur sur moyeu ANNAD, vous pourrez rouler facilement en roue libre, tandis que le moteur pédalier vous obligera tout de même à faire face à une légère résistance au pédalage due à son poids.

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Kit VAE : exemples de configurations

Vous souhaitez faire électrifier votre vélo, mais vous avez du mal à vous y retrouver parmi les différentes configurations possibles?

Dans cet article nous allons donc tenter de vous présenter certaines de nos combinaisons favorites, afin de vous aider à identifier quel kit d’électrification choisir en fonction de votre pratique du vélo.

ATTENTION : Ces configuration sont des exemples d’assemblages possibles et ne représentent pas l’entièreté des possibilités. Si vous avez un doute n’hésitez pas à nous contacter.

Comment choisir son kit ?

Vous pouvez choisir votre kit (roue avant / roue arrière / moteur pédalier) en vous appuyant sur les indications de notre page COMMENT CHOISIR SON KIT .

Vous trouverez également ci-dessous des exemples de configurations pour ces différents types de kits.


Les kits roue arrière

Recommandé pour les vélos de route, gravel et VTC pour les sorties moyennes à longues et pour tout type de dénivelé. Le kit sur-mesure pour les cyclistes désireux de prolonger leur pratique sportive et ceux souhaitant monter ou démonter leur système d’assistance électrique sans aide de professionnels.
S’installe et se démonte facilement pour un vélo 2 en 1 et possède un système d’embrayage pour rouler sans assistance électrique sans aucune résistance.
Nécessite un axe rapide : incompatible avec les axes traversants !

Attention : Pour les cadres carbone nous recommandons un moteur ULTRA en raison de son diamètre. Un moteur CLASSIC peut se substituer à un ULTRA si vous avez un vélo jusqu’à 10 vitesses maximum.

Pour configurer votre kit roue arrière, rendez-vous sur le Configurateur de kit roue arrière !


Les kits roue avant

Recommandé pour électrifier les vélos de ville, ou de route. C’est le kit VAE parfait pour aller se promener en week-end, aller travailler ou faire ses courses !
Rapide et facile à installer, il est le kit le plus économique.
Incompatible avec les axes traversants.

Pour configurer votre kit roue avant, rendez-vous sur le Configurateur de kit roue avant !


Le kit central (pédalier)

Recommandé pour tous ceux qui ont besoin d’une très grande puissance (cyclos téméraires qui se lancent à l’assaut des plus hauts cols, sportifs adeptes du VTT, triporteurs et vélos cargo, etc). Très coupleux et stable, le moteur pédalier, associé à une batterie haute capacité, vous assistera pour réaliser les performances les plus folles ! Plus complexe que son cousin sur moyeu, il est recommandé de le faire installer par un professionnel.

Pour configurer votre kit central, rendez-vous sur le Configurateur de kit pédalier !


Des exemples en images !

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La chute de Vanmoof : pourquoi vaut-il mieux électrifier son vélo ?

C’est l’une des dernières actualité à avoir ébranlé le monde cyclo : VanMoof, le géant Néerlandais de la fabrication de VAE complets haute gamme est en faillite. Pour les utilisateurs de ses VAE partout dans le monde c’est le début d’une période d’incertitude quant à l’avenir de leur deux-roues préféré.

Mais plus largement, il s’agit également de repenser dans sa globalité l’impact qu’un tel événement peut avoir sur le monde du VAE en général et comment il peut nous encourager à repenser l’avenir du vélo électrique.

Mais d’abord, que se passe-t-il chez VanMoof ?  

Après quelques mois d’incertitude, l’annonce récente de la faillite du fabricant de vélos électriques VanMoof a ébranlé le monde du VAE. Le pari du géant Néerlandais de proposer des vélos haut de gamme associés à un service de maintenance complet lui aura coûté cher.

En effet, entre le changement sous garantie de pièces de plus en plus chères et de plus en plus rares, et une volonté d’innovation ayant parfois conduit à mettre sur le marché des produits instables qui ont rencontrés de nombreuses pannes, VanMoof s’est malheureusement retrouvé à court de financements et dans l’impossibilité de poursuivre son activité.   

Quel impact sur les clients VanMoof et sur le monde du VAE ?

L’ennui avec cette faillite ne réside pas seulement dans la disparition d’un des géant du VAE Européen, ni uniquement dans l’impossibilité pour les utilisateurs ayant un vélo en SAV de récupérer un produit fonctionnel.

Les vélos VanMoof démarrent et sont contrôlés avec l’application propriétaire de la marque. Ce qui signifie, à terme, qu’elle ne fonctionnera plus, entrainant avec elle la mise hors ligne de tous les vélos du fabricant ! Quand bien même l’application se maintiendrait, il faut dire adieu aux mises à jour qui permettent de faire tourner correctement toutes les fonctionnalités connectées.

Dans un tel cas, il n’y a malheureusement pas grand-chose à faire. De nombreux VAE complets, dont les VanMoof, sont conçus comme une entité « compacte » au sein de laquelle chacun des composants est soumis au fonctionnement des autres et ne s’associe qu’avec des composants très précis et quasi exclusivement de la même marque. Ce qui signifie que lorsque l’entreprise ou son fournisseur cesse son activité ou cesse de commercialiser une gamme de produits, celle-ci est vouée à s’éteindre progressivement. Pour un propriétaire de VAE complet il n’y aura donc pas d’autres alternatives que de poursuivre son utilisation du produit jusqu’à ce que le dysfonctionnement d’un composant le contraigne à jeter son vélo et à en acquérir un nouveau.

L’électrification de vélo : une solution plus durable ?

Aujourd’hui, de nombreuses solutions d’électrification permettent d’apporter une assistance électrique à votre vélo musculaire tout en limitant les risques liés à l’obsolescence des composants et en évitant d’avoir à renouveler la totalité du matériel en cas de panne. C’est notamment les cas des kits d’électrification de vélos. Construire sa solution d’électrification en composant un kit avec plusieurs éléments indépendants peut paraître laborieux pour l’utilisateur qui se trouve forcé d’étudier plusieurs options au démarrage, mais sur le long terme cette démarche lui garantie la durabilité de son équipement ! En effet, la plupart des kits d’électrification sont modulables, ce qui signifie que lorsqu’un composant rencontre une panne, il est très facilement remplaçable sans avoir à toucher aux autres éléments du vélo. Votre batterie tombe en panne ou vous souhaitez passer à une autonomie supérieure ? Remplacez-la par une autre sans avoir à remplacer votre moteur ! 

Un moteur sur roue par exemple, se monte et se démonte si facilement que le cycliste peut changer lui-même rapidement de système sans jeter son vélo aux oubliettes !

Pratique, économique, mais aussi plus écologique puisque cela évite de jeter avec la totalité du vae des composants et équipement qui fonctionnent encore, mais qui ne peuvent se désolidariser du système. Contrairement à un VAE complet, un vélo électrifié sera toujours réparable, composant par composant !

En conclusion, la faillite des entreprises VanMoof nous met en garde contre les risques associés à l’achat de VAE complets. Opter pour l’électrification modulable et réparable du vélo offre une alternative attrayante et durable, permettant aux cyclistes de jouir des avantages de la mobilité électrique tout en gardant la liberté de conserver leur monture préférée en en remplaçant les composants menacés et ce quelle que soit la situation de l’entreprise ayant fourni la marchandise.

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Tout savoir sur le moteur ANNAD

Tout savoir sur le moteur ANNAD

Vous vous demandez comment électrifier votre vélo et pourquoi choisir de le faire au moyen d’un kit ANNAD? Quelles caractéristiques techniques le rendent le moteur ANNAD unique ? Est-il fiable ? Quels sont les avantages à choisir un kit d’électrification sur roue arrière ?

Dans cet article nous allons résumer pour vous les principaux atouts du moteur ANNAD afin d’éclairer votre lanterne.

Absence de résistance au roulement

La majorité des moteurs pour roue arrière disponibles dans le commerce fonctionnement avec un système d’engrenages plastiques qui ne peuvent pas être découplés du moyeu (ce qui signifie que vous allez devoir faire tourner le moteur même lorsque vous n’utilisez pas l’assistance). Dès que vous allez pédaler, il va vous falloir entrainer le moteur et donc fournir un effort supplémentaire. Le KIT ANNAD passe par un embrayage breveté ce qui n’entraine aucune résistance au roulement quand on n’utilise pas l’assistance (le moteur est découplé du moyeu).

Fiabilité et types de pannes

Aujourd’hui, plus de 6000 moteurs ANNAD tournent chez les cyclotouristes. Soit près de 26 millions de km par an effectués par nos moteurs sur des pentes jusqu’à 28% sur des cols de première catégorie et autres difficultés appréciées des cyclotouristes. Même de très nombreux tandémistes recommandent notre kit d’électrification. Le taux de panne est de 2% en moyenne . Les problèmes éventuels peuvent être dus :

  1. D’un mauvais branchement du connecteur (nous avons amélioré ce dernier pour éviter ce problème).
  2. De la coupure du câble lors d’un mauvais montage, (à enclencher dans l’axe avant le montage).
  3. Non respect des consignes de nettoyage (le nettoyeur haute pression est fortement déconseillé).
  4. Non respect des règles de transport sous la pluie. Il faut protéger la roue et l’écran lorsque l’on transporte un VAE sur son porte vélo.

Le moteur ANNAD est donc fiable. De plus, tous nos moteurs et batterie sont garanties 2 ans pièces et main d’œuvre.

Un moteur tout en un, pourquoi faire ?

Les moteurs dits “ALL IN ONE” possèdent une batterie intégrée dans le moyeu. Ce kit ne nécessite donc plus aucun câble apparent !

Ce type de moteur avec batterie intégrée sera plutôt recommandé pour une utilisation ville et moins pour un vélo de route car la batterie peut empêcher de refroidir le moteur selon le dénivelé (par ex, dans les grands cols).

Doté d’une option Bluetooth, il peut être piloté par votre smartphone, ou avec des boutons Bluetooth installés sur votre cintre. En cas de perte du téléphone il restera automatiquement sur le dernier réglage programmé.

Faire le choix d’un moteur sur roue

Contrairement aux moteurs centraux, dans le cas d’un kit vae sur roue, la puissance est transmise directement par la roue sans passer par la chaîne de transmission (cela évite ainsi toute usure prématurée des plateaux, chaîne et pignons).

Si vous regardez bien les VAE avec un moteur central, le cadre est sévèrement renforcé pour résister à la torsion engendrée par le couple du moteur! Ainsi, si vous rajoutez un moteur pédalier sur un cadre non prévu à cet effet vous prenez le risque de le tordre.

La solution ANNAD d’un moteur roue permet également de passer très rapidement d’un VAE a un vélo musculaire et inversement en changeant simplement votre roue ! La transformation à volonté sera beaucoup plus compliquée voir impossible avec un moteur central !

D’autre part, la plupart des moteurs centraux n’offrent qu’un plateau  ou alors ils nécessitent une électronique de gestion de changement compliquée et fragile. Notre système est indépendant et se monte quelque soit le nombre de plateaux ou pignons.

Le moteur ANNAD ne nécessite aucun démontage de parties fixes du vélo, car il intègre la carte contrôleur, le détecteur de pédalage et de vitesse. La facilité de montage de ce kit d’électrification est unique sur le marché et peut être fait par toute personne sachant démonter une roue!

De plus son montage est homologué conformément à la norme EN 15 194.

En résumé, quels sont les avantages d’un moteur moyeu ?

  • Discret et efficace!
  • Grande autonomie car le vélo est très léger +2 kg seulement pour le moteur.
  • Aucune usure ou contrainte supplémentaire au vélo de base.
  • Pouvoir l’ adapter à tout vélo existant ou presque (sauf axe traversant)
  • Retrouver son vélo en quelques minutes (système amovible)
  • Revendre son vélo et pouvoir garder le kit pour le nouveau
  • Garantie 2 ans
  • Montage en quelques minutes, sans aucun démontage à part la roue.
  • poids d’environ 3 à 4 kg avec la batterie Type Tesla.
  • Le plus léger homologué EN 15 194

Pourquoi choisir un kit ANNAD ?

  • Kit vae ANNAD assemblé en France
  • SAV performant réalisé dans notre atelier
  • Carte électronique, capteur de vitesse et de pédalage intégrés au moteur
  • Moyeu disponible en 32/36 (24 et 28 en option)
  • Accouplement par embrayage à billes (aucune résistance au roulement)
  • Connectique rapide, étanche et esthétique avec 1 seul câble à 2 brins
  • 9 niveaux d’assistance sélectionnables
  • Version disque ou patin
  • Moteur et batterie garantis 2 ans (kilométrage illimité)
  • Léger : moteur à partir de 1.6 kg et batterie à partir de 1.2 kg
  • Possibilité d’équiper des vélos jusqu’à 12 vitesses
  • Le moteur peut être désolidariser de la roue sans couper les rayons.
  • Nombreuses options (pneus, jantes, rayons, moyeux, large gamme de batterie….)   
  • Excellente stabilité à faible vitesse
  • Conformité CE et EN 15194
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Kit d’électrification : Que dit la loi ?

Avec le développement ces dernières années de nombreuses solutions d’assistance électriques, vous êtes de plus en plus nombreux vous (et à nous) interroger au sujet de la légalité de certaines pratiques.

L’ajout d’un moteur sur mon vélo musculaire est-il légal ? Mon assureur va-t-il refuser de prendre en charge mon vélo équipé d’un kit vae ? Pourquoi mon vélociste et celui de ma voisine tiennent-ils deux discours différents ?

Rassurez-vous : nous avons les réponses à vos questions !

Quels sont les critères pour circuler sur la voie publique ?

La direction l’information légale et administrative qui dépend du 1er ministre a publié le 29 septembre 2020 un texte (ci-dessous) qui diffuse les règles à respecter afin d’utiliser un kit électrique pour vélo sur voie publique :

Vous souhaitez transformer votre vélo classique sans assistance électrique en l’équipant d’un kit de motorisation électrique (batterie, contrôleur et moteur) afin de vous déplacer plus facilement ? Avant de choisir entre un moteur roue ou pédalier et d’installer votre kit de conversion, connaissez-vous les règles à respecter pour circuler sur la voie publique ?

Vous pouvez électrifier votre vélo et circuler sur la voie publique à condition que :

  • Sa puissance maximale soit de 250 W ;
  • Sa vitesse maximale soit de 25 km/h ;
  • L’assistance ne se déclenche qu’au pédalage et se coupe à l’arrêt du pédalage. Il est cependant autorisé de mettre en place une assistance au démarrage sans avoir recours au pédalage mais elle ne doit pas excéder 6 km/h.

Dans ces conditions, il est inutile de l’immatriculer “

Concrètement, ce texte annonce qu’il est tout à fait légal d’électrifier son vélo musculaire au moyen d’un kit vae, du moment que celui-ci est conforme à la norme  EN 15194, qui sous-entends les trois conditions mentionnées plus haut.

Mon vélo doit-il être de nouveau homologué ?

La question de l’homologation est tout à fait légitime, puisqu’il s’agit ici de changer certaines pièces du vélo d’origine et d’y ajouter un moteur, ce qui pourrait donc nécessiter de passer ou de repasser une homologation, pour certifier la conformité de la totalité de l’installation. Encore une fois, comme cela est indiqué dans le texte du 29 septembre 2020, à partir du moment où le kit d’électrification impliqué est conforme à la norme EN 15194 il n’y aucune nécessité de refaire homologuer son vélo ou de lui fournir une immatriculation.

Mon vélo peut-il être assuré ?

Évidemment ! De même que les VAE prêts à l’emploi conformes à la norme sont couverts par les assurances, les kits électriques soumis à la norme EN 15194 le sont aussi. Comme pour tout véhicule ou tout contrat d’assurance, celle-ci peut refuser de vous indemniser en cas d’accident si elle relève une non-conformité !

Pourquoi j’entends différents discours ?

En grande partie parce qu’il a longtemps existé un vide juridique sur cette question. Cependant, depuis le texte du 29 septembre la majorité des questions restées sans réponse en ont à présent trouvé une.

Inquiétude liée à la modification des éléments d’origine :

La réponse est en partie donnée dans l’article 4 du décret 2016‐364 qui précise les composants que l’utilisateur peut monter, entre autres on y trouve les roues. 

Comme évoqué précédemment, je peux transformer mon vélo musculaire grâce à un kit électrique si celui-ci répond à la norme EN 15194 ! Cette forme d’homologation permet d’attester la sécurité du produit pour une utilisation sans danger pour le cycliste. Il est donc important d’écarter toute incompatibilité entre votre vélo d’origine et le système qu’il va recevoir.

Comment lever ces inquiétudes ?

Évidemment, il ne faut pas faire n’importe quoi et ajouter n’importe quel composant au hasard à votre vélo ! Pour être sûr de soi, il vaut mieux :

  • Acheter son kit vae chez un professionnel qui sera capable de vous conseiller sur les composants à choisir en fonction de votre vélo et de votre pratique. Le mieux est également de faire vérifier votre montage par un professionnel si vous n’êtes pas sûr de vous.
  • S’assurer que le kit d’électrification choisi contient une étiquette ou une attestation de conformité à la norme EN 15194 .
  • Consulter son assureur en lui fournissant les certificats de conformité.

Repérer les discours orientés :

Certains revendeurs de vélos auront peut-être tendance à tenir un discours affirmant que l’ajout d’un kit d’électrification sur votre vélo annule son homologation et rend nécessaire le passage de nouveaux contrôles de conformité. Ce discours permet pour eux de verrouiller ce marché et de proposer uniquement des vélos électriques prêts à l’emploi, qui sont bien évidemment plus chers et moins modulables en cas de défaillance d’un seul composant.

La question du débridage

Le débridage d’un VAE est interdit par le règlement fédéral (Charte du VAE). Cette pratique est donc interdite pour rouler en club ou lors de nos randonnées. 

En cas d’accident grave avec un VAE, l’assureur se réserve le droit de le faire expertiser. En cas de non-conformité il peut refuser d’assurer les conséquences de l’accident. 

De nombreux moteurs ou écrans de contrôle permettent le débridage de la vitesse maximum par l’utilisateur, mais sachez que cette pratique annule la conformité à la norme EN 15194 et ne vous autorise plus à circuler sur la voie publique.

Conclusion

En conclusion, votre montage est conforme, légal, et bienvenue sur la voie publique s’il respecte les conditions suivantes :

  • La vitesse maximale du vélo avec assistance ne dépasse pas 25 km/h.
  • La puissance nominale maximale autorisée est de 250 W.
  • L’assistance doit se mettre en route uniquement lorsque l’on pédale. Elle doit s’arrêter lorsque l’on ne pédale plus.
  • L’aide du moteur au démarrage sans pédaler est possible jusqu’à 6 km/h.

Pour ceux qui auraient encore des doutes, sachez que de nombreuses métropoles ont inclus dans leurs aides aux administrés des subventions permettant l’achat d’un kit VAE, tranchant ainsi clairement avec la question. Vous pourrez retrouver toutes les informations concernant ces aides pour l’achat d’un kit d’électrification pour vélo sur cette page.

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Tout savoir pour choisir sa batterie

La batterie est l’une des pièces centrale d’un vélo électrique.

En effet, celui-ci a 3 parties principales qui sont le vélo en lui-même, le moteur et la batterie qui peut être comparé au réservoir d’énergie au  système d’assistance.

Dans cet article ,nous vous proposons de faire un point sur les différents composantes d’une batterie afin de vous permettre de mieux comprendre et de mieux choisir parmi la multitude de batteries existant sur le marché.

Les WH, à quoi ça correspond ?

Pour faire simple, la batterie correspond au réservoir d’énergie du vélo électrique. Ainsi, la quantité d’énergie « en stock » dans une batterie est exprimée en Wh* (ce qui est différent avec la puissance du moteur qui est légalement bridé à 250 W nominal).

Le nombre de wh se calcul en multipliant le voltage par la capacité en Ah.


Exemple : 36 Volts x 10.5 Ah = 378 Wh NB : les appellations commerciales sont souvent des arrondis supérieurs.

La batterie : une question de poids ?

L’intérieur de la batterie est constitué de cellules assemblées. De ce fait le poids de la batterie est lié au nombre de cellules et au type de boitier qui les protège (plastique ou acier). La capacité de la batterie impactera donc sur son poids car le nombre de cellules assemblées sera plus important.

Chez ANNAD, le poids de nos batteries bidons varient entre 1.2 et 2.5 kg selon leur capacité.

Que trouve-t-on dans une batterie ?

Ces dernières années, la technologie Lithium-ion ou « Li-ion » s’est imposée sur le marché car elle propose une densité énergétique importante (environ 200 Wh/ kg) et une durée de vie élevée.

De plus, cette technologie a pour avantage de ne pas avoir d’effet mémoire (il n’est pas obligatoire de vider complètement la batterie pour pouvoir la recharger).

Actuellement, nous pouvons trouver sur le marché différents types d’accumulateur Lithium dont la qualité va différer selon les marques.

  • Li-ion ou Lithium-ion
  • Li-Po ou Lithium-ion Polymere
  • LiFePO4 ou Lithium fer phosphate

Quels facteurs influencent l’autonomie d’une batterie de VAE?

  • La configuration du parcours (plat, relief modéré, fort relief) qui va demander plus ou moins d’assistance de la part du cycliste.
  • Le type de parcours (fréquence de démarrage, bitume/chemin…)
  • Le type et le poids du vélo : un vélo type fitness offrira une moindre résistance à l’air qu’ un vélo typé ville du fait d’une position plus aérodynamique et d’un poids plus léger.
  • Le type de pneus (gomme, structure, taille et section), mais surtout le gonflage optimal des pneus ! Utiliser un vélo électrique avec des pneus sous-gonflés peut entrainer une perte d’autonomie (en km) de 30%.
  • Les conditions extérieures :  la chaleur et le froid peuvent impacter l’’autonomie d’une batterie. La température optimale étant entre 15 et 25°C. Le vent peut aussi impacter la consommation de la batterie (face de face/de dos).
  • Le type de  cycliste (poids, niveau d’assistance sélectionné, utilisation plus ou moins efficace des vitesses, la bagagerie,…)
  • L’utilisation d’appareils connectés branchés sur la batterie (GPS, lampes, ordinateur de bord…)