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Axe traversant, axe rapide, quelles sont les différences ?

Moteur pour roue arrière de vélo à axe traversant

À quoi ça sert un axe de vélo ?

L’axe de vélo est une pièce essentielle de la roue qui permet de la fixer solidement au cadre du vélo. Il s’agit d’une tige métallique qui traverse l’essieu de la roue et se fixe dans les pattes du cadre. L’axe est généralement équipé d’écrous de chaque côté pour le maintenir en place (blocage à écrous) mais peut aussi être équipé d’un système de serrage rapide (blocage rapide), à différencier de l’axe rapide et de l’axe traversant.

Serrage sur un axe traversant

L’une des fonctions principales de l’axe de vélo est de permettre la rotation de la roue. En effet, l’axe est monté de manière à ce que la roue puisse tourner librement autour de lui. Cela permet au cycliste de propulser le vélo en pédalant et de contrôler sa direction en tournant le guidon.
L’axe de vélo joue également un rôle important dans la stabilité et la sécurité du vélo. Il doit être correctement serré pour éviter tout jeu excessif dans la roue, ce qui pourrait entraîner des vibrations ou même la perte de contrôle du vélo. De plus, un axe de vélo bien ajusté garantit que la roue reste parfaitement alignée avec le cadre, ce qui améliore la maniabilité et le confort de conduite.

Il est important de noter que les axes de vélo peuvent varier en fonction du type de vélo. Par exemple, les vélos de route et les VTT ont souvent des axes creux, plus légers et plus rigides, pour améliorer les performances. Les vélos de ville ou les vélos électriques peuvent avoir des axes plus robustes pour supporter le poids supplémentaire.

L’axe de vélo est donc une pièce essentielle qui permet de fixer la roue au cadre du vélo. Il joue un rôle crucial dans la rotation de la roue, la stabilité et la sécurité du vélo. Assurez-vous de vérifier régulièrement l’état et le serrage de l’axe de votre vélo pour garantir une expérience de conduite agréable et sécurisée.

Axes “rapides” ou Axes traversants, quelles sont les différences ?

En haut : tige d’un axe traversant, en bas : tige d’un axe rapide

Comme nous l’avons évoqué plus haut, il existe deux différents types d’axes. Il est important de comprendre les différences entre les axes traversants et les axes rapides, notamment lorsqu’il s’agit de choisir les composants pour votre vélo. Les axes rapides et traversants sont utilisés pour le même objectif : fixer les roues au cadre du vélo, mais ils diffèrent cependant par leur conception et leurs avantages.

Les axes rapides sont les plus couramment utilisés sur les vélos de route et de montagne. Ils sont composés d’un axe creux qui se fixe au cadre du vélo à l’aide d’un écrou ou d’un levier. Pour retirer la roue, il suffit de desserrer l’axe rapide, ce qui permet de libérer la roue rapidement et facilement. Les axes rapides sont légers, faciles à utiliser et offrent une bonne rigidité latérale.

Les axes traversants, quant à eux, sont plus répandus sur les vélos haut de gamme et ceux vendus ces cinq dernières années. Ils sont constitués d’un axe solide qui traverse le moyeu de la roue et se fixe au cadre à l’aide d’un levier ou d’une clé Allen. Les axes traversants offrent une rigidité et stabilité qui améliore la précision de la direction et la réactivité du vélo. Ils sont également plus résistants aux torsions, ce qui est un avantage lors de l’utilisation de vélos tout-terrain sur des terrains accidentés.

Une des raisons pour lesquelles les axes traversants sont également plus répandus qu’auparavant, c’est qu’ils offrent une meilleure compatibilité avec les systèmes de freinage à disque, de plus en plus présents ces années, notamment car ils permettent de maintenir une position précise du disque de frein par rapport à l’étrier. En résumé, les axes rapides sont légers et faciles à utiliser, mais offrent une rigidité légèrement inférieure par rapport aux axes traversants.

Aidez-moi à déterminer si mon vélo est en axes rapides ou à axes traversants !

Lorsque vous examinez un vélo, il existe quelques signes distinctifs qui vous permettront de déterminer si celui-ci est équipé d’un axe traversant ou d’un axe rapide.

1. Regardez l’essieu arrière : L’axe traversant est un essieu plein qui traverse complètement le moyeu de la roue arrière. Il est généralement plus épais et plus solide qu’un axe rapide. L’axe rapide, quant à lui, est un essieu creux qui se fixe au moyeu de la roue par le biais d’un mécanisme de serrage rapide.

2. Vérifiez les écrous ou les leviers : Si le vélo est équipé d’un axe traversant, vous remarquerez souvent des écrous sur les deux côtés de l’essieu arrière. Ces écrous sont utilisés pour fixer l’axe traversant au cadre du vélo. En revanche, si le vélo est équipé d’un axe rapide, vous verrez probablement des leviers de serrage rapide sur les deux côtés de l’essieu arrière. Ces leviers permettent de serrer l’axe rapide en place.

3. Consultez les spécifications du vélo : Si vous n’êtes pas sûr de la configuration de l’essieu, vous pouvez toujours consulter les spécifications du vélo. Les fabricants mentionnent généralement le type d’axe utilisé dans la description du produit. Vous pouvez trouver ces informations sur le site web du fabricant ou dans la documentation fournie avec le vélo.

Les dimensions peuvent également vous aider : les axes traversants mesurent en général 12mm de diamètre contre 10mm pour les axes rapides.

Patte d’un axe rapide
Exemple d’un vélo en axe traversant

Il est important de savoir quel type d’axe votre vélo utilise, car cela peut avoir un impact sur la compatibilité des roues, des accessoires et des composants que vous souhaitez installer sur votre vélo. En effet, suivant votre système d’attache nous ne vous fournirons pas le même matériel !

Découvrez notre kit d’électrification moyeu pour les axes traversants

Dernière innovation technologique de notre gamme, ce petit bijoux a vu le jour en fin d’année 2024. Équipé d’un système de liaison Bluetooth ce kit adapté les roues arrières de vélos à axes traversants pour les vous permet en plus de limiter les connexion filaires présentes sur votre vélo !

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Rouler Électrique : Les Aides Locales pour Équiper Votre Vélo

Saviez-vous que certaines municipalités proposent des aides financières pour l’achat de kits d’électrification, permettant ainsi de transformer votre vélo classique en vélo électrique à moindre coût ? Découvrez dans cet article les villes qui encouragent cette transition, et comment profiter de ces dispositifs pour passer à l’électrique sans vous ruiner.

Attention : La plupart de ces subventions sont accordées uniquement sur présentation d’un certificat attestant que le montage de votre kit à été réalisé par un professionnel. Pour retrouver la carte des partenaires ANNAD vous permettant de localiser le professionnel le plus proche de chez vous cliquez ici.

Montpellier Méditerranée Métropole : jusqu’à 200€ pour votre kit d’électrification

Une aide allant jusqu’à 200 €, sans condition de ressources, est proposée pour l’achat de kits d’électrification, à condition que l’achat soit réalisé dans un commerce local. Le montant couvre jusqu’à 50 % de la valeur d’achat et est valable jusqu’au 31 décembre 2026.

Nantes Métropole : une aide conséquente sous conditions de ressources

Des aides sont disponibles sous conditions de ressources, permettant de bénéficier de montants allant jusqu’à 1500 € pour différents types de vélos, y compris les kits d’électrification. L’éligibilité dépend du quotient familial.

Paris : une aide cumulable avec d’autres subventions

La mairie propose une aide jusqu’à 400 € pour les kits d’électrification, couvrant 33 % du prix hors taxes. Ce montant peut être cumulé avec d’autres aides régionales ou nationales sous certaines conditions​.

Toulon : les communes des alentours bénéficient aussi de l’aide à l’achat d’un kit VAE

Elle s’adresse aux résidents des 12 communes suivantes : Carqueiranne La Crau La Garde Hyères  Ollioules Le Pradet Le Revest-les Eaux La Seyne-sur-Mer Six-Fours-les-Plages Toulon La Valette-du-Var Saint-Mandrier-sur-Mer.

Toulouse Métropole : subventionne l’achat de votre kit ou même d’un vélo déjà électrifié avec un kit

Un dispositif variable selon les revenus fiscaux permet de recevoir jusqu’à 600 € pour certains types de vélos, y compris les modèles électrifiés ou équipés de kits​.

Grand Lyon : aide jusqu’à 500€ pour un kit VAE

Cette métropole propose une aide allant jusqu’à 500 €, correspondant à 50 % du coût d’achat de votre kit d’électrification, et jusqu’à 1000€ pour un vélo cargo ou adapté handicap. Les revenus fiscaux influencent le montant exact de l’aide, et l’achat doit être effectué auprès d’un professionnel local.

Métropole Nice Côte d’Azur : une aide variable en fonction de vos revenus

Une subvention de 25 % du prix d’achat, plafonnée entre 100 € et 400 €, est disponible pour les vélos équipés d’un kit d’électrification. Le montant varie selon les tranches de revenus​

Toulouse : l’aide à l’achat d’un kit s’étend aux entreprises

L’aide varie de 40 % du prix HT, plafonnée selon le type de vélo ou kit choisi et le revenu fiscal. Elle est disponible pour les particuliers et les professionnels​ des 37 communes de Toulouse Métropole.

Bordeaux Métropole : une aide votée pour 4 ans

Subventions entre 100 € et 350 € sous conditions de ressources, pour des kits ou vélos adaptés à divers usages. Cette aide est reconduite jusqu’en 2027.

Au secours : je ne trouve pas ma ville dans cette liste !

Pas de panique : de plus en plus de municipalités élargissent leurs aides et la liste s’allonge de jours en jours. Nous avons répertorié certaines grandes métropoles et villes sur lesquelles nous avons été questionnés, mais il existe une multitude d’autres communes qui portent des subventions kits & VAE.

Le mieux à faire est de vous rendre directement sur le site internet de votre métropole ou de poser la question en Mairie !

Sachez également que si votre Métropole ne propose pas de subvention pour l’achat d’un kit d’électrification, vous pouvez également vous tourner vers les structures suivantes :

Les Départements

Certains départements proposent également une aide à l’achat d’un dispositif de transformation électrique pour votre vélo :

1-Ardèche : Une aide de 10 % du montant de la facture pour un vélo électrique, plafonnée à 200 €. Cette aide est réservée aux vélos achetés auprès de vélocistes locaux et d’un coût maximum de 3 000 €.

2-Côte-d’Or : Une subvention de 250 € pour les résidents du département, avec un bonus de 100 € pour les vélos fabriqués localement. Certains types de vélos, comme les VTT électriques, ne sont pas éligibles.

3-Hérault : Diverses aides, incluant un chèque de 250 € pour les ménages modestes et d’autres dispositifs pour les salariés ou l’achat d’accessoires comme des sièges vélo pour enfants.

4-Somme : Jusqu’à 400 € pour un vélo électrique, représentant 25 % du prix d’achat, à condition d’acheter chez un revendeur local et de conserver le vélo pendant au moins trois ans.

5-Pays Basque : Des subventions allant jusqu’à 600 €, proportionnelles au quotient familial, pour divers types de vélos (électriques, cargos, pliants) ou kits d’électrification.

De plus en plus de collectivités, qu’il s’agisse de villes, de métropoles ou de départements, incluent désormais les kits d’électrification dans leurs dispositifs de subventions pour encourager la mobilité douce. Cette tendance reflète un effort général pour diversifier les aides, faciliter la transition écologique, et promouvoir l’accessibilité à des solutions alternatives pour les usagers souhaitant transformer leur vélo classique. La situation évolue rapidement, avec de nouvelles villes qui adaptent leurs dispositifs et d’autres qui introduisent ces aides pour la première fois. Nous vous invitons donc à vous tenir informés des dernières annonces locales et à vérifier régulièrement les opportunités de financement dans votre région.

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Un bref aperçu de l’histoire du vélo électrique !

Guidon de vélo ancien avec sonnette à poire.

Saviez-vous que les premières tentatives de créer un vélo électrique remontent au 19ème siècle ? Les premiers prototypes étaient souvent lourds et peu pratiques, mais aujourd’hui, grâce aux avancées technologiques, les vélos électriques sont plus légers, plus efficaces et plus populaires que jamais !

Début des tentatives au 19ème siècle :

Les premiers concepts de vélos électriques ont été explorés dès le 19ème siècle, alors que la technologie électrique elle-même était encore à ses débuts. Les premiers prototypes étaient rudimentaires et souvent lourds, utilisant des batteries volumineuses et peu efficaces. L’idée était principalement expérimentale et n’a pas encore abouti à une adoption généralisée.

·  Les débuts de l’électrification : Le 19ème siècle a été marqué par des avancées significatives dans le domaine de l’électricité. Les scientifiques et les inventeurs expérimentaient avec des batteries et des moteurs électriques rudimentaires, cherchant à appliquer cette technologie naissante à divers domaines, y compris les transports.

·  Les premiers prototypes : Les premiers véhicules électriques à deux roues, les ancêtres des vélos électriques modernes, ont commencé à être envisagés. Ces prototypes utilisaient souvent des batteries volumineuses et lourdes, limitant leur praticité et leur adoption généralisée.

·  Innovateurs et inventeurs : Plusieurs inventeurs notables ont contribué à ces premières explorations. Par exemple, Gustave Trouvé, un ingénieur français, est souvent crédité d’avoir créé l’un des premiers véhicules électriques à deux roues, exposé lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1881.

·  Limitations technologiques : À cette époque, les batteries disponibles étaient principalement des batteries au plomb-acide, peu efficaces en termes de poids et de durée de vie. Cela signifiait que les véhicules électriques, y compris les premiers vélos électriques, étaient souvent peu pratiques et réservés à des démonstrations plutôt qu’à une utilisation quotidienne.

·  Réception et utilisation : Bien que ces premiers prototypes aient suscité un certain intérêt pour leur caractère novateur, ils n’ont pas déclenché une révolution immédiate dans le domaine des transports. Les défis technologiques et économiques de l’époque ont freiné leur développement à grande échelle.

Premières avancées significatives :

Au tournant du 20ème siècle, des progrès significatifs ont été réalisés dans le domaine des batteries et des moteurs électriques. Cependant, ce n’est qu’au cours des dernières décennies que les vélos électriques ont commencé à gagner en popularité, grâce à des améliorations continues dans la technologie des batteries au lithium-ion, qui sont plus légères, plus compactes et offrent une meilleure autonomie.

·  Développement des batteries : Une des avancées les plus critiques a été la transition des batteries au plomb-acide vers des batteries plus légères, plus compactes et plus efficaces, telles que les batteries au nickel-cadmium (NiCd), au nickel-métal-hydrure (NiMH), et finalement au lithium-ion (Li-ion). Les batteries Li-ion, introduites dans les années 1990, ont révolutionné les vélos électriques en offrant une meilleure densité énergétique, une plus longue durée de vie, et un poids réduit par rapport aux technologies précédentes.

·  Amélioration des moteurs électriques : Les progrès dans la technologie des moteurs électriques ont également été cruciaux. Les moteurs plus efficaces et plus compacts ont permis une meilleure intégration dans les cadres de vélo, améliorant ainsi l’esthétique et la maniabilité des vélos électriques.

·  Intégration et design : Les fabricants ont commencé à concevoir des vélos électriques qui ressemblaient de plus en plus à des vélos traditionnels, intégrant les composants électriques de manière plus discrète et esthétique. Cela a contribué à l’acceptation plus large des vélos électriques comme alternative viable aux véhicules motorisés et aux vélos traditionnels.

·  Diversification des modèles : Au fil des décennies, une plus grande variété de modèles de vélos électriques est apparue pour répondre aux besoins spécifiques des utilisateurs, que ce soit pour le transport urbain, le VTT, le tourisme ou même les vélos cargo.

Modernisation et adoption :

Dans les années 1990, le développement des vélos électriques modernes a réellement pris son essor. Les premiers modèles commerciaux sont apparus, bien que souvent coûteux et réservés à des niches de marché spécifiques. Cependant, avec l’augmentation de la demande pour des moyens de transport plus durables et la volonté croissante d’intégrer des technologies écologiques dans la vie quotidienne, les vélos électriques ont commencé à se démocratiser.

Impact sur l’industrie du cyclisme :

L’évolution des vélos électriques a également eu un impact significatif sur l’industrie du cyclisme, stimulant l’innovation dans la conception de cadres, l’intégration de systèmes de propulsion électrique discrets et l’amélioration de l’ergonomie pour répondre aux besoins spécifiques des différents utilisateurs.

En résumé, l’histoire des vélos électriques illustre non seulement les progrès technologiques mais aussi l’adaptabilité de cette technologie pour répondre aux besoins modernes de mobilité durable et d’activité physique accessible à tous les âges.

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[CONSEIL DE LECTURE] HG WELLS, The Wheels of Chance

Femme lisant dans un parc, son vélo couché à ses côtés

“The Wheels of Chance” est un roman écrit par H.G. Wells et publié en 1896. Il s’agit d’une œuvre qui explore non seulement les aventures d’un cycliste en vacances, mais qui aborde également des thèmes plus profonds tels que la liberté individuelle, l’évasion sociale et la romance.

Contexte de l’œuvre

H.G. Wells et le vélo : H.G. Wells était lui-même un passionné de vélo et un utilisateur enthousiaste. Il a écrit plusieurs articles sur le sujet et a souvent exprimé son intérêt pour les possibilités offertes par ce moyen de transport émergent à la fin du 19ème siècle.

L’ère victorienne et le vélo : À l’époque où Wells a écrit “The Wheels of Chance”, le vélo gagnait en popularité en tant que nouveau mode de transport accessible à un large éventail de la population, y compris les classes moyennes émergentes. C’était une époque de changement social et de liberté individuelle accrue, et le vélo symbolisait cette nouvelle liberté de mouvement et d’exploration.

Synopsis et thèmes principaux

  1. L’histoire : Le roman raconte l’histoire de Mr. Hoopdriver, un modeste employé de magasin de la classe ouvrière, qui décide de prendre des vacances à vélo. Ce voyage transforme sa vie quotidienne en une série d’aventures imprévues et de rencontres romantiques avec des personnages variés.
  2. Exploration de la liberté individuelle : À travers les péripéties de Hoopdriver, Wells explore le thème de la liberté individuelle. Le vélo devient le moyen par lequel Hoopdriver échappe à sa routine monotone et découvre un monde plus vaste et excitant.
  3. Critique sociale implicite : Le roman présente également une critique subtile de la société victorienne et de ses conventions rigides. Le vélo devient un symbole de liberté non seulement physique, mais aussi sociale, permettant à Hoopdriver de remettre en question les normes et les attentes sociales de son époque.

Place du vélo dans l’œuvre

Symbole de liberté : Le vélo dans “The Wheels of Chance” est clairement utilisé comme un symbole de liberté individuelle et de possibilités nouvelles. Il offre à Hoopdriver une échappatoire à la routine et aux limitations de sa vie quotidienne, lui permettant de s’engager dans des aventures qui le transforment profondément.

Exploration et découverte : À travers le voyage à vélo de Hoopdriver, Wells célèbre également l’idée d’exploration et de découverte personnelle. Le vélo devient un moyen par lequel Hoopdriver explore non seulement des lieux physiques, mais aussi des aspects plus profonds de lui-même et de la société qui l’entoure.

En résumé, “The Wheels of Chance” de H.G. Wells est une œuvre qui met en lumière le potentiel libérateur du vélo à la fin du 19ème siècle, explorant des thèmes universels de liberté individuelle, d’aventure et de critique sociale à travers les yeux de son protagoniste, Mr. Hoopdriver.

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[ANECDOTE] La création du tour de France

Photo floutée des roues de vélos des coureurs du tour de France

Le Tour de France, l’événement cycliste le plus célèbre au monde, a été créé en 1903 par le journaliste et éditeur français Henri Desgrange. Voici les principaux éléments de sa création :

  1. Contexte de l’époque : À la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle, le cyclisme était en plein essor en Europe, notamment en France. Les vélos étaient devenus populaires et accessibles à un large public, devenant un symbole de liberté et de mobilité.
  2. L’idée initiale : Henri Desgrange, passionné de cyclisme et directeur du journal sportif “L’Auto”, cherchait un moyen d’augmenter les ventes de son journal. Il cherchait également à promouvoir le cyclisme comme un sport spectaculaire et exigeant, tout en mettant en valeur les capacités physiques des cyclistes.

3. La création du Tour : En 1903, Henri Desgrange lance l’idée d’un événement cycliste audacieux : une course à étapes qui traverserait la France. L’objectif était de tester les limites des coureurs sur des distances et des terrains variés, créant ainsi un défi épique pour les meilleurs cyclistes de l’époque.

4. Première édition : Le premier Tour de France a eu lieu le 1er juillet 1903, avec 60 cyclistes prenant le départ de la course. La course comprenait six étapes, couvrant un total de 2 428 kilomètres, principalement à travers la France, avec des passages à travers des montagnes comme le Col du Tourmalet et des villes emblématiques comme Lyon, Marseille et Toulouse.

5. Popularité croissante : Malgré des débuts modestes, le Tour de France a rapidement captivé l’attention du public français et international. Les journaux couvraient abondamment la course, suscitant un engouement croissant pour le cyclisme et faisant du Tour un événement annuel attendu avec impatience.

6. Évolution et traditions : Au fil des années, le Tour de France a évolué pour inclure plus d’étapes, des parcours plus variés et des innovations techniques telles que l’introduction des dérailleurs et l’amélioration des routes. Des traditions telles que le maillot jaune pour le leader du classement général ont également été établies, ajoutant à la dramaturgie de la course.

Ainsi, le Tour de France est né de la vision d’Henri Desgrange comme un défi cycliste épique et un événement médiatique majeur, devenant rapidement l’une des compétitions sportives les plus prestigieuses et les plus suivies au monde, marquant profondément l’histoire du cyclisme et du sport en général.

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Cycloroanne 2024 : Découvrir la Semaine Fédérale de Cyclotourisme, un événement incontournable pour les passionnés de vélos.

4 cyclistes d'âges variés sur une route de campagne

Du 20 au 28 juillet 2024, Roanne accueillera la Semaine Fédérale Internationale de Cyclotourisme, un événement majeur pour tous les amateurs de vélo. Organisée par la COSFIC (Comité d’Organisation de la Semaine Fédérale Internationale de Cyclotourisme), cette semaine propose des circuits variés de route et de VTT, adaptés à tous les niveaux.

T2 : La semaine fédérale : un événement annuel et international !

La Semaine Fédérale Internationale de Cyclotourisme est un événement phare de la Fédération Française de Cyclotourisme, attirant chaque année des milliers de cyclistes de différentes nationalités. Durant une semaine, les participants explorent de nouveaux parcours, rencontrent d’autres passionnés et partagent leur passion pour le vélo. Ce rassemblement, le plus grand du genre, a accueilli jusqu’à 12 000 participants. En 2024, la 85e édition se tiendra à Roanne, dans le département de la Loire, du 20 au 28 juillet.

C’est quoi la FFCT ? Fondée en 1923, la FFCT est la principale organisation dédiée au cyclotourisme en France. Elle intervient dans tous les domaines liés au vélo, aux sports de plein air et de masse : sécurité, aménagement, et protection de l’environnement. Elle organise et développe le cyclotourisme dans un esprit de convivialité, mettant en avant ses trois axes principaux : le tourisme, le sport-santé et la culture.

Au-delà de la rencontre entre passionnés : un challenge sportif et la découverte d’un territoire

Cette semaine est certes l’occasion de se faire des amis et de rencontrer des milliers d’autres mordus du vélo, mais pas que ! La semaine fédérale propose également de nombreux parcours ( 7 pour l’édition Roannaise) permettant de se challenger ou de profiter des spécificités locales offertes par les régions choisies.

Au programme : sorties plus ou moins longues de VTT, Gravel, vélo de route, découverte du patrimoine du département de la Loire… L’organisation propose par exemple des circuits « Cyclodécouverte » des parcours de  faible distance accessibles à tous (y compris aux VAE). Encadrés par des cyclotouristes locaux, l’objectif de ces sorties est de découvrir plus en profondeur le riche patrimoine de la région roannaise.

Un événement pluridisciplinaire et multi-publics

Pour autant, pas besoin d’être un vétéran du cyclisme ou un champion toutes catégories pour profiter de la semaine fédérale. Non seulement tous les niveaux y trouveront leur compte, mais l’événement accueille également volontiers des piétons, qui pourront accompagner les adhérents locaux de la FFrandonnée section « marche » à la découverte des chemins du Roannais.

Une journée de découverte est également organisée pour permettre aux non-initiés d’approcher l’univers du cyclotourisme en douceur. De même pour les jeunes cyclos : des encadrements et parcours spécifiques sont prévus afin de s’adapter à leur niveau et à leurs besoins.

La semaine fédérale : une histoire d’engagement et d’inclusion

Vous l’aurez compris, tout est mis en œuvre pour que chacun puisse y trouver son compte. C’est pour cette raison  qu’une attention particulière a été apportée aux licenciés porteurs de handicap. Celle-ci se manifeste à tous les niveaux de l’organisation : l’adaptation des parcours, l’accessibilité au village fédéral, l’oralisation des lieux de vie, etc. Une formation a même été proposée en amont à Roanne en juin, une formation spécifique de pilote de tandem, afin de répondre aux demandes des pratiquants handicapés visuels.

L’organisation a également mis un point d’honneur à prendre en compte les problématiques liées au développement durable. La COSFIC et la Fédération Française de Cyclotourisme, pleinement conscients de leurs prérogatives en matière de développement durable, affirment leur volonté de promouvoir la randonnée à vélo, dans un contexte de sport de nature où le respect de l’environnement et la sécurité constituent les objectifs majeurs.

A travers cette organisation éco-responsable, l’accent est mis sur le respect de l’environnement, des autres pratiquants de randonnée et usagers des voies empruntées, mais également sur l’adhésion aux valeurs sportives, humaines et de citoyenneté.

En résumé, que doit-on retenir de cet événement ?

La Semaine Fédérale Internationale de Cyclotourisme, qui se tiendra à Roanne du 20 au 28 juillet 2024, promet d’être un événement phare pour les passionnés de vélo de tous horizons. Organisée par la COSFIC et la Fédération Française de Cyclotourisme, cette 85e édition offre une variété de parcours adaptés à tous les niveaux, permettant aux participants de découvrir le patrimoine local tout en se défiant sportivement. Cet événement inclusif et pluridisciplinaire accueille aussi bien les cyclistes aguerris que les novices, les jeunes et les personnes en situation de handicap, avec des activités et des formations spécifiques. En mettant l’accent sur le développement durable et la convivialité, cette semaine fédérale célèbre non seulement la passion pour le cyclotourisme, mais aussi les valeurs de respect de l’environnement, de solidarité et d’inclusion.

Accéder au communiqué de presse

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Vélos d’occasion : bénéficiez du bonus écologique !

Photo de l'intérieur d'un magasin de vélo avec de nombreux vélos d'exposition

Depuis le 13 février 2024, le bonus écologique permettant de bénéficier d’une aide pour l’achat d’un vélo est étendu aux vélos d’occasion et ses plafonds ont également été revus ! On vous dit tout sur cette (bonne) nouvelle.

Les différents bonus écologiques

Contrairement au bonus écologique destiné à l’achat d’un véhicule électrique, dont le montant n’a cessé de baisser, l’aide allouée à l’achat des vélos en 2024 à été revue pour être à la fois plus accessible à un large public, mais également pour concerner plus de modèles de cycles !

Ainsi, vous pouvez désormais acquérir un vélo d’occasion grâce à cette aide, même si vous bénéficiez d’un revenus plus haut que ceux annoncés en 2023.

Les conditions pour en bénéficier

L’aide concerne donc à présent également les vélos d’occasion, qu’ils soient ou non équipés d’une batterie et d’un système VAE. La condition principale se rapportant au cycle est qu’il soit vendu par un professionnel et marqué par un numéro d’identification.

Les plafonds de l’aide n’évoluent pas et restent les mêmes que pour un vélo neuf, en revanche les RFR (Revenu fiscal de référence) maximums pour en bénéficier ont été revus à la hausse.

Si votre RFR est inférieur ou égal à  15400€/an vous pouvez maintenant potentiellement bénéficier de cette aide. Le plafond de majoration est également étendu aux RFR inférieurs ou égaux à 7100€/an (contre 6 358 € en 2023). Si vous êtes en situation de handicap vous bénéficierez également de l’aide maximale. Pour en savoir plus RDV sur le site du gouvernement.

Le vélo d’occasion vendu par un pro : la tendance du “reconditionné”

Vous l’avez sans doute remarqué : de plus en plus de magasins et cycles et de grandes enseignes se lancent sur le marché du vélo « reconditionné ». Celui-ci a pris de plus en plus d’ampleur, face a une demande croissante, tant sur du musculaire que du VAE.

Reconditionné VS occasion : quelles différence ?

Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’un produit ayant déjà circulé, ou du moins n’étant plus considéré comme « neuf » qui est remis en circulation. Or, si le vélo d’occasion est relâché dans la nature après des contrôles considérés comme « mineurs » – et pour beaucoup effectués par le particulier acheteur lui-même, sans expertise professionnelle – le « reconditionnement » s’apparente plutôt à une sorte de « remise à neuf » effectuée par un professionnel qualifié. 

Arguments en faveur du reconditionné

-Le prix- 
Si un vélo reconditionné restera toujours plus cher qu’un vélo d’occasion acheté directement à un particulier (et encore !), il sera toujours plus abordable qu’un vélo neuf. Pour autant, le vélo reconditionné ne sera pas pour autant la dernière des vieilleries, un sombre modèle oublié depuis la nuit des temps. Il peut aussi s’agir de l’une des dernières sorties qui n’a pas convaincu son propriétaire, d’un cadeau récent mais inutilisé, ect. 
-La sécurité- 
Soumis au professionnel qui va avoir la tâche de le revendre, le vélo va passer par plusieurs étapes, différentes selon les vélocistes, mais ayant globalement pour but : 
–    L’expertise générale : vérification de l’état du vélo et de ses composants pour s’assurer que celui-ci est en état de marche. 
–    Contrôle des composants : chacun des équipements du vélo est examiné minutieusement afin de déterminer ce qui doit être remplacé ou rénové et ce qui peut rester en l’état. 
–    Remise en état : remplacement des composants trop usés ou cassés afin de permettre au vélo de quitter la boutique en étant parfaitement capable de prendre la route comme si il sortait de l’usine ! 
L’acheteur repart même souvent avec une période de garantie et un certificat de reconditionnement lui apportant des précisions sur les opérations réalisées. 
-L’engagement- 
L’écologie est également un argument agissant fortement en faveur du reconditionnement. En effet, les évolutions sont rapides dans le monde du vélo, et l’on peut vite céder aux sirènes du marketing qui nous poussent vers la dernière évolution technique en vogue. Cependant, faut-il pour autant « jeter » nos anciens vélos en état de marche et perpétuer le cycle infernal de la consommation de masse ? Pas sure. Le reconditionné permet d’accéder à cet entre-deux du « quasi neuf » ou du moins du «certifié » tout en donnant une seconde vie à un objet délaissé par son propriétaire. 
-L’attachement-
Dans la même veine, vous pouvez être contraint de vous séparer de votre monture, par exemple car vous changez votre pratique ou souhaitez acquérir un nouveau modèle, sans pour autant avoir le cœur à la jeter ou à la remiser au fond du garage. Faire entrer son vélo dans le circuit du reconditionné, c’est avoir l’assurance qu’il fera le bonheur de quelqu’un d’autre qui sera heureux de s’en servir !

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Moteur roue avant , roue arrière et pédalier : comparons-les !

Comment choisir son kit d’électrification en fonction de son vélo et de sa pratique ? …

Moteur roue arrière : avantages et inconvénients

Le moteur roue arrière est parfaitement adapté à une pratique cyclotouristique et aux vélos de course, avec son système d’embrayage qui annule toute résistance au roulement lorsque vous désactivez l’assistance. Très facile d’installation il est également amovible ce qui vous permet de retirer la roue et de remettre votre roue d’origine sans difficulté si vous souhaitez faire une sortie sans assistance et retrouver votre vélo d’origine. Léger, il dispose également d’une carte électronique et d’un capteur de pédalage intégré, pour un nombre de composants limité à ajouter à votre vélo. Comme sur le moteur roue avant, vous bénéficierez d’un démarrage rapide de l’assistance après un arrêt, mais la motorisation est plus nerveuse que sur un moteur roue avant pour une conduite plus dynamique. Assorti à un écran 9 paliers (type écran TFT) il vous offrira une grande souplesse d’assistance qui s’adaptera à votre rythme et votre effort, ce qui est particulièrement appréciable dans les cols !

Ce type de moteur présente peu d’inconvénients, il vous faut vérifier la compatibilité de la cassette et de l’entraxe avant de sélectionner le type de moteur souhaité, mais il existe néanmoins une solution adaptée à chaque profil.

Moteur roue avant : avantages et inconvénients

Toujours plus léger et discret, le moteur roue avant est également celui qui est le plus économique à l’achat. Tout comme le kit vae roue arrière, il bénéficie d’un démarrage rapide de l’assistance après chaque arrêt, d’une facilité d’installation optimale, et d’un système d’embrayage permettant de rouler sans assistance et sans résistance au roulement. La carte électronique est également intégrée au moteur, mais le capteur de pédalage sera à placer au niveau de votre boitier de pédalier.

Par rapport au moteur roue arrière, son assistance par traction est souvent perçue comme moins confortable par les cyclotouristes ou cyclistes réalisant de longues sorties, vous aurez par ailleurs affaire à une motorisation moins nerveuse que sur la roue arrière avec moins de choix dans les pallier d’assistance (jusqu’à 5 pour l’écran Bluetooth Annad et l’application). Ce type de motorisation est plutôt recommandée pour les vélos de ville ou les trajets du quotidien.

Moteur pédalier : avantages et inconvénients

Montage sur vélo Nakamura d’un kit moteur central

De part sa position basse et centrale, le moteur pédalier apporte également un meilleur équilibre dynamique à votre vélo. Ils sont également généralement plus puissants que les moteurs moyeu.

Le principal inconvénient du moteur pédalier réside dans sa complexité d’installation. En effet, il est recommandé de le faire installer par un professionnel et de ne plus y toucher, ce qui vous contraint à conserver toujours le poids assez élevé du moteur, même lorsque vous décidez d’aborder des routes plates pour lesquelles vous n’auriez pas besoin d’assistance.

D’autre part, le système d’embrayage du moteur moyeu n’est pas copiable à l’identique sur le moteur pédalier, c’est pourquoi vous rencontrerez nécessairement une légère résistance au roulement lorsque vous choisirez de rouler sans assistance.

En résumé, sur quoi dois-je arrêter mon choix ?

Il n’y a pas de réponse toute faite à cette question. Dans un premier temps il s’agit de vérifier la compatibilité de votre cycle avec chacun des kits d’électrification proposé.

Ensuite ce sera plutôt une histoire de pratique du vélo et de confort de conduite. Le mieux restant d’essayer ces différents systèmes, auprès de vos amis ou chez votre vélociste, pour décider ce qui vous plaît le mieux.

En attendant nous pouvons néanmoins vous donner quelques exemples de types d’électrification récurrents :

  • Le vélo électrique urbain (pour les trajets en ville) : moteur roue avant
  • Pratique du VTT sportif : moteur pédalier
  • Le vélo cargo électrique (pour le transport d’enfants ou de charges lourdes) : moteur pédalier ou moteur roue arrière
  • Le Speed Bike : moteur roue arrière
  • Le vélo pliant électrique (pour ceux qui mélangent train et vélo) : moteur roue avant

Si vous souhaitez consulter des exemples de configurations de kit régulièrement vendues, RDV ici !

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Comment prendre soin de sa chaîne de vélo ?

Effectuer un nettoyage dans les règles

Placer son vélo sur un pied d’atelier

Pour faciliter l’ensemble des manipulation, surélever votre vélo au moyen d’un pied d’atelier peut s’avérer indispensable. Utilisez pour le nettoyage le coupe grand plateau-petit pignon et, si votre vélo est en freinage disque, protégez votre disque de frein des éventuelles éclaboussures.

Première étape : dégraisser

Appliquez le dégraissant en petites quantités, en le répartissant sur toute la longueur de la chaîne (pour cela vous pouvez faire tourner la transmission).

Deuxième étape : séchez

Séchez scrupuleusement le dégraissant que vous venez d’appliquer. Munissez-vous d’un chiffon et séchez la chaîne sur toute sa longueur jusqu’à ce que vous n’ayez plus aucune trace et qu’elle ait retrouvé sa couleur d’origine

Troisième étape : nettoyez la cassette

Appliquez votre dégraissant sur la cassette et frottez là en totalité (entre les pignons également) avec une brosse. Il existe des modèles de brosses spécialement adaptées pour l’opération, mais une brosse à dents fera également parfaitement l’affaire.

Dernière étape : lubrifiez votre chaîne

Etablissez un point de repère puis, déposez une goutte de lubrifiant sur chacun des maillons de la chaîne. Ramassez ensuite l’excès de produit à l’aide d’un chiffon.

Quand changer ma chaîne ?

Plusieurs signes d’usure peuvent vous orienter vers une possible nécessité de remplacer votre chaîne :

  • Les vitesses passent mal (cela peut aussi être un réglage de câble à faire)
  • La chaîne saute, sans avoir actionné ni les leviers de vitesse ni les plateaux

Vous pouvez également réaliser des « test » maison, avec ou sans outil spécifique :

  • Sans outil : Mettez-la sur le plus grand plateau. À l’endroit où elle est complètement en contact avec le plateau, tirez là vers vous… Si elle se décolle complètement du plateau, c’est qu’il faut la remplacer.
  • Avec un témoin d’usure de chaîne :   S’il s’enfonce entre les pignons, vous devez remplacer votre chaîne. Dans le cas contraire, vous pouvez encore attendre.

Les bonnes pratiques pour prévenir l’usure de la chaîne

  • Le meilleur traitement que vous pouvez infliger à votre chaîne pour la préserver : la délicatesse ! Si vous êtes délicat dans le passage de vos vitesses et que vous apprenez à bien régler votre transmission, alors vous pourrez protéger votre chaîne plus durablement.
  • Evitez au maximum de croiser la chaîne (si vous utilisez le plus petit pignon en binôme avec le plus petit plateau)
  • Sélectionnez du matériel de qualité.
  • Entretenez la régulièrement en utilisant les étapes décrites plus haut.
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Pourquoi et comment bien choisir ses pneus ?

Unique point de contact entre votre vélo et le sol, le pneu est le vecteur de tous vos efforts et le garant de votre performance ! Que vous rouliez avec un vélo musculaire ou un kit V.A.E, le choix du pneu va être déterminant pour votre confort, votre sécurité, votre vitesse, la durabilité de votre équipement … beaucoup de pression sur les épaules de cet équipement essentiel !

Pourquoi faire attention au pneu quand on a un kit V.A.E ?

Prendre en compte le poids : Un vélo équipé d’un kit sera un petit peu plus lourd qu’un vélo musculaire classique, il faut donc prendre en compte cette information dans le choix de son pneu, car elle va avoir un impact à plusieurs niveaux : le choix de la pression adaptée évidemment, mais aussi la durabilité du pneu car étant soumis à de plus fortes charges, il risque de s’user plus rapidement.

S’interroger sur le style de conduite : Forcément, avec l’assistance électrique on a tendance à rouler plus vite, ce qui a une incidence sur le freinage ! Les pneus seront davantage sollicités, et en addition avec le facteur poids votre distance de freinage risque de s’allonger.

Pour quel usage ? Le kit V.A.E vous permet d’aller plus loin, cela veut probablement dire que vous êtes motivés par les grandes balades, et donc que vous aurez peut-être de longues distances à parcourir. Pas facile dans ces conditions de rentrer chez soi en cas de crevaison si l’on a laissé son matériel de réparation à l’atelier… Il vaut peut-être mieux réfléchir à cela et sélectionner en amont des pneus avec une meilleure durabilité dans le temps.

Économiser la batterie : Incroyable mais vrai, choisir des pneus adaptés à sa pratique et à son environnement permet souvent une sollicitation moins importante de la batterie.

Supporter le poids du vélo et de son cycliste : prendre garde à la pression

En premier lieu, le pneu de votre vélo va être soumis à d’importantes charges, puisqu’il supporte le poids de votre vélo, le vôtre, ainsi que celui de tous les éventuels équipements additionnels (sacoches, porte-bagage, etc). Il est important, pour votre sécurité, mais aussi pour optimiser vs performances, de gonfler vos pneus à la bonne pression !

Pour trouver la pression adaptée, référez vous aux informations inscrites sur le flanc du pneu.

Traduire l’énergie : l’importance de la composition

Le pneu va également être l’interface de traduction entre l’énergie que vous fournissez et l’environnement. Ce rapport va être mesuré sous forme de « rendement » qui se calcule de la manière suivante : (énergie restituée) / (énergie fournie) = (rendement). Ce rendement est directement influencé par les éléments qui composent le pneu :

  • Le type de gomme : Une gomme dure favorise le rendement. La valeur TPI vous renseignera sur la rigidité du pneu et sa résistance. Plus elle est haute, plus le pneu est dense, donc rigide et résistant.
  • Le type de bande de roulement : plus les crampons vont être marqués plus la résistance au  roulement va être importante, et il faudra donc fournir plus d’efforts
  • La dimension du pneu : Globalement plus le pneu est large, plus on perdra en rendement.
  • La chambre à air : est à choisir légère pour gagner en confort et améliorer le rendement cependant il peut également être intéressant de choisir un modèle anti crevaison qui possède souvent des chambres à air renforcées, mais offre d’autres avantages.

Capacité de freinage : attention à l’adhérence

Ici encore la bande de roulement a son importance en tant que partie externe du pneu directement en contact avec les sols. Il existe différents types de bandes de roulement, en fonction des différents « motifs » du pneu. Par exemple, la gamme « slick » correspond en règle générale à un pneu lisse, la gamme « semi-slick » a un motif plus dessiné. Ces deux gammes offrent des performances  adéquates  pour le vélo de ville ou de route. Vous trouverez d’autres gammes avec des crampons plus prononcés qui sont plus adaptés à la pratique du VTT ou du Gravel.

De manière schématique, l’adhérence du pneu va être déterminée par les mêmes éléments que le rendement (la composition des gommes, les sculptures et la pression du pneu, etc).

Un peu d’aide peut-être ?

VTT / Montagne / terrains accidentés

Si vous êtes amateur de VTT, ce qui va sans doute vous intéresser c’est de mettre l’accent sur l’adhérence et le confort ! Choisir des pneus VTT c’est choisir des gommes de haute qualité et favoriser des pneus tubeless qui permettent d’absorber les chocs et de réduire les vibrations. Pour éviter les crevaisons, vous pouvez également utiliser un liquide préventif (dans certains types de chambre à air).

Vélo de route / Vélo de ville

Si vous êtes plutôt amateur de vélo de route, vous allez sans doute vous intéresser au rendement. Optez alors pour une gomme dure, une section étroite et une pression élevée. Les pneus route bénéficient ainsi d’une faible résistance au roulement et d’une bonne adhérence sur l’asphalte. Il se peut, dans la pratique du cyclotourisme ou du vélo de ville, que vous souhaitiez un compromis entre rendement et confort. Dans ce cas il faudra partir sur des pneus dits « polyvalents ».