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Moteur roue avant , roue arrière et pédalier : comparons-les !
Le podium des caractéristiques
Afin de commencer ce match, nous vous proposons un premier classement en fonction de 4 caractéristiques à propos desquelles nous sommes souvent interrogés, et qui semblent bien souvent constituer une première orientation pour votre choix.
P: moteur pédalier // AV : moteur roue avant // AR : moteur roue arrière
Soyons un peu plus précis …
Moteur pédalier : avantages et inconvénients
Un premier argument qui joue en faveur du moteur pédalier – ou moteur central – est celui de sa compatibilité avec un plus grand nombre de cycles. En effet, là où les moteurs moyeu vont avoir un besoin impératif d’axes rapides pour être équipés, le moteur pédalier est compatible avec 98% des vélos. Vérifiez la compatibilité de votre cycle ici.
De part sa position basse et centrale, le moteur pédalier apporte également un meilleur équilibre dynamique à votre vélo. Ils sont également généralement plus puissants que les moteurs moyeu et ils délivrent cette puissance avec plus de naturel, puisque le capteur de couple qui détermine l’énergie dont a besoin le conducteur en fonction de la force qu’il exerce sur les manivelles est directement relié à la motorisation. Ces deux avantages non négligeables en font le compagnon parfait pour vous accompagner dans les régions à très forts dénivelés.
Le principal inconvénient du moteur pédalier réside dans sa complexité d’installation. En effet, il est recommandé de le faire installer par un professionnel et de ne plus y toucher, ce qui vous contraint à conserver toujours le poids assez élevé du moteur, même lorsque vous décidez d’aborder des routes plates pour lesquelles vous n’auriez pas besoin d’assistance.
D’autre part, le système d’embrayage du moteur moyeu n’est pas copiable à l’identique sur le moteur pédalier, c’est pourquoi vous rencontrerez nécessairement une légère résistance au roulement lorsque vous choisirez de rouler sans assistance.
Moteur roue arrière : avantages et inconvénients
Le moteur roue arrière est parfaitement adapté à une pratique cyclotouristique et aux vélos de course, avec son système d’embrayage qui annule toute résistance au roulement lorsque vous désactivez l’assistance. Très facile d’installation il est également amovible ce qui vous permet de retirer la roue et de remettre votre roue d’origine sans difficulté si vous souhaitez faire une sortie sans assistance et retrouver votre vélo d’origine. Léger, il dispose également d’une carte électronique et d’un capteur de pédalage intégré, pour un nombre de composants limité à ajouter à votre vélo. Comme sur le moteur roue avant, vous bénéficierez d’un démarrage rapide de l’assistance après un arrêt, mais la motorisation est plus nerveuse que sur un moteur roue avant pour une conduite plus dynamique.
Son principal inconvénient est son incompatibilité avec les axes traversants (voir notre article permettant de reconnaître les axes). Il est également moins puissant qu’un moteur pédalier (25Nm max).
Moteur roue avant : avantages et inconvénients
Toujours plus léger et discret, le moteur roue avant est également celui qui est le plus économique à l’achat. Tout comme le kit vae roue arrière, il bénéficie d’un démarrage rapide de l’assistance après chaque arrêt, d’une facilité d’installation optimale, et d’un système d’embrayage permettant de rouler sans assistance et sans résistance au roulement. La carte électronique est également intégrée au moteur, mais le capteur de pédalage sera à placer au niveau de votre boitier de pédalier.
De même que pour le moteur roue arrière, son incompatibilité avec les axes traversants est sa principale faiblesse, et vous aurez affaire à une motorisation moins nerveuse que sur la roue arrière.
En résumé, sur quoi dois-je arrêter mon choix ?
Il n’y a pas de réponse toute faite à cette question. Dans un premier temps il s’agit de vérifier la compatibilité de votre cycle avec chacun des kits d’électrification proposé. Par exemple, si votre vélo est en axes traversants, la réponse sera alors plus simple : il vous faut un moteur pédalier !
Ensuite ce sera plutôt une histoire de pratique du vélo et de confort de conduite. Le mieux restant d’essayer ces différents systèmes, auprès de vos amis ou chez votre vélociste, pour décider ce qui vous plaît le mieux.
En attendant nous pouvons néanmoins vous donner quelques exemples de types d’électrification récurrents :
- Le vélo électrique urbain (pour les trajets en ville) : moteur roue avant
- Pratique du VTT sportif : moteur pédalier
- Le vélo cargo électrique (pour le transport d’enfants ou de charges lourdes) : moteur pédalier ou moteur roue arrière
- Le Speed Bike : moteur roue arrière
- Le vélo pliant électrique (pour ceux qui mélangent train et vélo) : moteur roue avant
Si vous souhaitez consulter des exemples de configurations de kit régulièrement vendues, RDV ici !